Préparation au jeûne : la descente alimentaire

On ne jeûne pas du jour au lendemain sans que le corps se soit habitué progressivement à l’absence de nourriture.
Donc un jeûne ça se prépare !
La « descente alimentaire » qui dure une semaine chez soi, dans son quotidien consiste à préparer le terrain. Concrètement, il s’agit de retirer progressivement les aliments addictifs et les aliments les plus « lourds » qui restent longtemps dans l’organisme, puis les sucres.
Cette descente permet d’enclencher le changement métabolique, qui normalement s’opère lors du jeûne, dès la descente alimentaire pour faciliter la mise en place ensuite et vivre pleinement sa période de jeûne.

En effet, le corps change son métabolisme et passe de la consommation de glucides (sucres) disponibles dans l’organisme pour fabriquer son énergie en produisant des corps cétoniques qui très rapidement vont puiser leurs matières premières dans les graisses stockées où l’on trouve également des toxines d’où le nom de detox souvent employé pour parler du jeûne. Le corps, une fois effectué cette balance, retrouve de l’énergie car il sait dorénavant en produire sans apports extérieurs.
L’objectif étant de finir la semaine avec un appétit très diminué voir quasi inexistant en ne consommant que des légumes cuits et crus.

Déroulé de la semaine

Le dernier jour de la descente alimentaire correspond au jour d’accueil sur le site du séjour.

Une purge (non obligatoire) est pratiquée le soir pour marquer le début du jeûne en éliminant tous les aliments résiduels encore présents dans les « tuyaux » et pouvant générer des inconforts.

Chaque journée est rythmée par un réveil musculaire suivi d’un cocktail de jus de légumes frais à l’extracteur accompagné d’un verre d’eau de Quinton pour apporter les minéraux, vitamines et oligo- éléments dont notre corps a besoin. (avec une adaptation au cas par cas au besoin…). La matinée se poursuit avec une marche thématique de 2 à 3h avant de revenir pour un temps libre où sont proposées des activités créatives.

Bien entendu pendant la durée du jeûne on s’hydrate avec de l’eau filtrée, des eaux florales et des tisanes avec des plantes qui accompagnent la détox.

Durant l’après-midi certains soins individuels sur mesure sont également proposés.

Pendant le jeûne on a du temps puisque on ne cuisine pas et qu’on ne mange pas ! C’est un moment pour vous. Prévoyez ce qui vous fait envie depuis longtemps (vos lectures en attente, vos passe-temps, de
quoi écrire ou dessiner, votre musique..). Rassurez vous, si les idées
vous manquent nous aurons des propositions à vous faire !

Le soir un bouillon de légumes est préparé et dégusté pendant les soirées où sont délivrées des explications sur le
fonctionnement du corps en période de jeûne, sur l’alimentation vivante
et la prise en charge de son bien-être au quotidien pour perpétuer les
effets bénéfiques du jeûne au- delà du séjour.

Durant le séjour, chacun est libre de faire ce qu’il souhaite et de
participer ou non aux activités et temps proposés l’après-midi.

L’attention et la bienveillance sont les maitres mots des
organisateurs qui s’attachent à ce que chacun puisse vivre au mieux son
expérience de jeûne.

La reprise alimentaire

Le repas de reprise alimentaire, préparé collectivement, est proposé le dernier jour du séjour avant le départ.

Un accompagnement en groupe à distance est mis en place pendant toute la durée de la remontée alimentaire chez soi avec des exemples de compositions de repas.

L’équipe reste à l’écoute des besoins et des questions éventuelles même au-delà de la semaine de jeûne.

Cette phase de reprise alimentaire est encore plus importante que la descente car il s’agit de bien remplir dorénavant son « frigo » pour repartir sur de bonnes bases et entretenir cet état de bien-être que le jeûne nous procure.

« Tout le monde porte un médecin à l’intérieur de lui, nous devons juste l’aider à faire son travail. La force de guérison naturelle à l’intérieur de chacun de nous est la plus grande force de guérison. Notre nourriture devrait être notre médicament. Notre médicament devrait être notre nourriture. Mais manger quand nous sommes malades, c’est nourrir notre maladie. »

Hippocrate